lundi 22 octobre 2018

Utilisation de la Search Console pour analyser l'indexation de son site

Afin de dresser un état des lieux complet de son site internet en terme d'indexation et accessibilité des pages, nous devons combiner les sources d'informations qui sont à notre disposition pour étudier le comportement de Google sur notre site et les pages qu'ils découvrent et indexe.

Le crawl d'un site  avec un outil comme Screaming Frog étant souvent limité ou difficile pour faire cet état des lieux, la Search Console vient nous apporter des informations complémentaires et cela surtout depuis la sortie de la nouvelle Search Console.

Celle-ci vient en effet d'évoluer et offre une série d'information pouvant permettre la détection de problème majeur d'indexation non détectable lors d'un simple crawl.

Quelles sont les informations utiles sur la nouvelle Search Console ?


Depuis la sortie de la nouvelle Search Console, on prend l'habitude de passer de l'ancienne version à la nouvelle selon les informations recherchées car ces 2 versions sont complémentaires.

Pour ce qui est des informations relatives à l'indexation du site, la nouvelle version de la Search Console va bien au delà de l'ancienne version.

L'ancienne ne donnait qu'une courbe du nombre pages indexées et du nombre de pages bloquées par le robots.txt
L'absence totale d'informations détaillées sur les urls concernées ni même de possibilité d'export des informations ne permettait pas de comprendre ni d’interpréter la courbe.

La nouvelle Search Console, quant à elle, permet de distinguer un certain nombre de catégories d'urls ce qui nous permet de relever des informations très utiles.

Voici les plus importantes :


 - Urls valides mais non envoyées par un sitemap :

Ici on le cas d'url répondant en 200 que Google a indexé mais qui sont absentes du sitemap.xml
Cette données va nous permettre d'identifier rapidement si notre fichier sitemap.xml est à jour et dans le cas contraire, de définir combien d'urls sont absente du sitemap

 - Pages bloquées par le robots.txt :

Même information que dans l'ancienne version à l'exception que nous aurons accès à un extrait de 1000 urls concernées et donc des exemples concrets d'urls bloquées par le robots.txt

 - Explorées mais actuellement non indexées :

Une autre catégorie permettant d'identifier des cas d'urls non indexées mais que Google aurait explorée à un moment donnée.

 - Exclues par la balise Noindex :

Section très utile pour identifier une utilisation non pertinente de la balise Noindex

De nombreuses autres sections existent et fournissent chacune d'entre elles jusqu'à 1000 exemples exportable en csv, ce qui rend l'analyse beaucoup plus exhaustive qu'avec l'ancienne version.

De nombreuses situations de spamdexing (nombre de pages indexées par Google anormalement élevé par rapport à la taille réel du site) pourront être identifiées et interprétées par ces données et cela sans avoir à recourir à une analyse de log qui n'est pas toujours réalisable si nous ne disposons pas des fichiers en question.

Quelques limites concernant ces nouvelles données :


Il faut néanmoins préciser que ces nouvelles données restent très peu précises et parfois insuffisantes pour porter une conclusion sur un problème d'indexation.

Ceci en raison d'un export qui reste limité à 1000 urls par section ce qui est très peu quand on travaille sur un site faisant plusieurs dizaines voir centaines de milliers d'urls.

Il faut également préciser que Google ne founit toujours pas de données concernant la manière dont il a découvert ces pages. Si ces données peuvent nous permettre dès fois d'identifier un cas de spider trap évident, elles ne permettent souvent pas d'en comprendre l'origine.

Il faudra donc souvent complèter ces données avec une analyse manuelle du site et du crawl.



lundi 30 juillet 2018

Comment bien linker ses catégories SEO sur son site e-commerce ?

Au lancement de votre stratégie SEO pour votre site e-commerce, un des principaux chantiers sera la définition des catégories SEO à ouvrir et leur placement dans la structure globale du site.

Chaque catégorie répondra à une demande spécifique et sera donc associée à un ou plusieurs mots clés selon la demande.

En fonction de l'enjeu SEO qu'elles représentent selon leur volume de recherche, il faudra leur donner davantage de visibilité sur votre site et c'est dans ce contexte que cette réflexion sur le bon maillage interne doit se faire.

 1 - Les différents niveaux de catégories :


Avant de parler des bonnes pratiques pour bien linker ses catégories, rappelons simplement les différents types de catégories que l'on identifiera au moment de l'étude sémantique.


a) Les catégories univers


Ces catégories ne seront pas associées nécessairement à des mots clés mais serviront comme porte d'entrée au différents univers qui compose votre catalogue. 

Ces catégories devront être définies dans le cas d'une offre importante où la nécessité de segmenter vos produits en grand univers devient indispensable, aussi bien pour le SEO que pour l'utilisateur.

Un bon exemple de catégorie serait "électroménager" pour un site à l'offre très large comme Boulanger ou Conforama. Mieux vous réussirez à définir ces catégories univers, mieux vous serez en mesure de gérer efficacement le maillage des catégories plus bas dans votre arborescence. Cette phase de réflexion est donc indispensable.


b) Les catégories et sous catégories


Pour chaque groupe de mots clés identifiés et correspondant à une catégorie spécifique de produits, une catégorie SEO devra être créer.

Exemple :
Casque (catégorie niveau 1)
Casque hifi (catégorie niveau 2)
Casque DJ (catégorie niveau 2)

Ici nous avons 2 niveaux de catégories mais dans l'exemple de casque DJ, on confirmera que le volume de recherche sera beaucoup moins élevé car nous nous adressons à un cible beaucoup moins large.

De ce fait, nous devrons tenir compte de ce point pour prendre une décision sur le maillage de cette catégorie qui a un enjeu SEO moins significatif.

c) Les catégories associées aux marques :


On trouvera de manière très récurrente des mots clés associés à des marques souvent connues des utilisateurs et ces marques vont apparaître explicitement lors de la recherche de mots clés.

Ces catégories ne devront pas être hiérarchisées de la même façon que les autres catégories car cette combinaison marque peut augmenter significativement le nombre de catégorie à déplouyer sur un site e-commerce et poser des problèmes de maillage (encombrement dans le menu et incohérence pour l'utilisateur)

Exemple :

Une catégorie "casque hifi Sennheiser" ne devra pas appartenir à "casque hifi" mais à la catégorie parent  "Sennheiser"

L'intérêt des hiérarchiser les catégories par marque distinctement réside dans le fait qu'une marque peut elle-même proposer des produits de plusieurs univers et que cela permet de travailler le siloing par marque beaucoup plus efficacement.

Dans le cas d'un site où le choix en marque est important, cette procédure simplifie le rangement des catégories par marque et évite la surcharge du menu de navigation dont nous parlerons plus tard.

2 - Menu de navigation : quels catégories faut-il mettre dans le menu ?


Aussi bien pour Google que pour l'utilisateur, le menu de navigation sera le point d'accès de l'ensemble des catégories du site.

Parmi toutes les catégories et sous catégories définies, lesquelles placent-on dans le menu de navigation ?

Cette décision doit se faire dans un premier temps par le volume de recherche associée à la catégorie mais également en fonction du nombre total de catégorie que l'on doit créer. Surcharger le menu de navigation n'est pas recommandé et il faut dresser une liste des catégories prioritaires.

Ces sous catégories devront donc être accessibles à niveau inférieur dans le site et non directement dans le menu.

Attention à ne placer aucune catégorie combinant "produit" et "marque" dans le menu car les catégories associées  une marque auront un point d'entrée spécifique dons nous parlerons plus bas.


3 - Blocs de maillage en sidebar :


L'objectif premier du bloc de maillage sera de proposer un accès à l'ensemble des catégories du site lorsque le menu de navigation ne permet pas un accès à toutes les catégories.

a) Maillage depuis les catégories univers :


La catégorie univers est un bon levier pour donner accès à l'ensemble des catégories du site et même les moins importantes.  Ces catégories de niveau 1 doivent servir de relais pour Google à la découverte de toutes les catégories et sous catégories proposées sur le site sous forme de blocs de maillage que l'on placera où l'on souhaite (sidebar, haut ou bas de page).

b) Maillage depuis les catégories et sous catégories :


Depuis les catégories et sous catégories, un bloc de maillage récurent doit être placé afin de donner accès aux sous catégories non proposés dans le menu.

Contrairement au menu, ce bloc sera essentiellement à vocation SEO et non utilisateur.

4 - Créer une entrée par marque :


Chaque marque proposée sur le site doit disposer d'une catégorie parent qui sera accessible depuis le menu.

Depuis cette page marque seront déployés l'ensemble des combinaisons "catégorie + marque" et de cette façon l'ensemble des catégories associées à une marque seront accessible pour Google.


5 - Attention au règles d'indexation des filtres :


Les filtres sont très souvent utilisés dans les stratégies pour permettre l'indexation de page de listing automatiquement selon une multitude de critères (prix, marque, couleur, ...)

Les limites concernant l'utilisation de cette technique sont nombreuses :

 - Url des pages non optmisées
 - Liens sans ancres optimisées
 - Risque de surindexation (si la règle n'a pas bien été pensée)
 - Risque important pour le budget crawl


Il est recommandé de ne pas utiliser ces filtres dans la stratégie SEO et d'ouvrir manuellement les catégories SEO que l'on fera découvrir par le menu et par les blocs de maillage.

C'est la seule façon de maitriser efficacement l'indexation de son site.


dimanche 3 juin 2018

Méthodologie pour la recherche de mots clés et définition d'une arborescence

Dans cet article nous allons parler de la recherche de mots clés et comment en découler une arborescence pour votre site internet.

I)Recherche de mots clés :


1) Récupération manuelle des informations :

Si vous faites cette étude de mot clé pour votre propre site, vous pourrez passer cette étape mais si vous travaillez pour un client, alors il sera crucial de commencer par cet étape. L'objectif est de récupérer un maximum d'informations et de termes pouvant être stratégiques que nous utiliserons comme base pour la recherchede mots clés.

Votre client connaissant mieux son domaine d'activité que vous même, il sera le mieux placé pour vous lister des idées de mots clés liés à son secteur.

2) Analyse des concurrents :


Dans de nombreux cas, des concurrents auront déjà fait le travail de référencement avant vous et l'intérêt d'analyser la concurrence est de récupérer le travail déjà fait. Pour trouver ces concurrents, il faut lister les concurrents déjà positionné sur des requêtes que l'on connait déjà (listées lors de l'étape précédente).

 - Analyser les concurrents les plus stratégiques :

Selon les différents cas de figure, vous trouverez différents types de concurrents et ceux que l'on rencontre le plus souvent, ce sont soit les sites spécialisés (traitant à 100% votre domaine d'activité) soit les sites généralistes (presse, magazine, e-commerce,...) qui couvre votre domaine d'activité.

Notre priorité est de repérer les sites spécialisés même si ceux-ci semble moins bien positionnés. En effet, ces sites vont nous permettre de récupérer très simplement via des outils tels que Semrush, des données de positionnement 100% lié à votre domaine d'activité. Grâce à un export d'un de ces sites vous trouverez de nouvelles idées de mots clés.

 - Les sites généralistes :

Si votre domaine d'activité est occupé essentiellement de sites généralistes, les marges de manoeuvre seront beaucoup plus limité car un export depuis Semrush ne sera pas aussi simple.

Dans ce cas de figure, il peut être intéressant de sélectionner une rubrique du site qui se rapproche de votre thématique (à condition que le concurrent utilise des urls avec répertoires) ou bien de faire une sélection d'url spécifique.

Il est claire que le résultat sera moins exhaustif et nécessitera un traitement plus rigoureux. Il permettra néanmoins de spotter des idées de mots clés qui pourront servir pour l'analyse sur les outils dont nous allons parler juste après.

3) Utilisation des outils SEO :


Dès que vous avez rassemblé un nombre suffisant de mots clés pouvant servir de base à votre analyse, vous pouvez commencé à vous préparer à l'utilisation des outils SEO. Il en existe un très grand nombre mais il ont généralement la même finalité.

Il faudra simplement distingue 2 types d'outils :

a) Les outils proposant des idées de mots clés à partir d'une requête de base :

Comme le propose Semrush qui à partir d'une requête proposera un grand nombre de mots clés liés. Si la requête initiale n'est pas trop confuse, alors on aboutira à une liste de mots clés pertinent pour notre analyse.

Il faudra néanmoins faire très attention à la qualité de la liste obtenu qui peut contenir de nombreux termes inintéressant.

Exemple : Si vous faites une recherche sur des voyages aux caraïbes, vous avez très probablement listé des motsclés correspondants aux destinations. Néanmoins, ces requêtes peuvent être très générique et non directementlié à votre offre de séjour. Il faudra exploiter ces listes avec parcimonie et procéder à un nettoyage de laliste si nécessaire.

Voici les 2 outils à utiliser pour cette recherche

 - Semrush (Keyword Magic) :

Outil vraiment efficace et rapide.  Il permet de rapidement récuper l'ensemble des mots clés suggérer sur la base d'une requête initiale.

Attention, il reste néanmoins qu'il n'est pas 100% exhaustif et il peut oublier de nombreuses requêtes à fort potentiel d'où l'intérêt de multiplier les exports sur un maximum de requêtes.

 - Keyword planner :

De la même façon que Keyword magic et avec des données forcément plus fiable, keyword planner fait le même travail mais on lui reprochera peut être d'être moins facile à utiliser et plus contraignant. Je privilégie personnellement le Keyword Magic de Semrush.

 b) Les outils de suggestions de mots clés :

Les outils de recherche de mots clés fonctionnant sur les suggestions sont complémentaires au précédent outil et peuvent permettre une approche plus exhaustive et aussi de trouver de nouvelles idées de mots clés.

 - Keyword tool.io :

Fonctionne à la base comme Keyword Magic mais il se différencie par les résultats qui cette fois ci contiennent systématiquement le terme utilisé comme recherche. Si vous lancer une rechercher sur "hotel" l'outil sortira tous les résultat content "hotel" et de tous les termes qui peuvent le suivre.

De cette façon il peut trouver des requêtes très précises

 - Google keyword shitter :

Même fonctionnement que Keyword tool mais ici l'outil est 100% gratuit et ira peut être un peu plus loin que le précédent en proposition (attention, une grande partie des suggestions correspondront à des volumes de 0 recherche mensuelle.

4) Préparer votre fichier excel :

Une fois que vous avez rassemblé un grand nombre de mots clés, vous pouvez désormais rassembler vos mots clés et dédupliquer la liste grâce à la fonctionnalité sur excel.

II) Catégorisation des mots clés :


1) Repérer les groupements logique de mots clés :

Selon les domaines d'activités, la catégorisation peut être un exercice plus difficile mais le tout doit rester logique et doit permettre de définir l'arborescence de votre site.

Si on prend les mots clés d'un site d'emploi, on notera que les critères communs qui ressortent des mots clés sont :

 - Le nom du métier recherché
 - La localité (ville, département, région)
 - Le type de contrat
 - Eventuellement le type d'entreprise

Nous avons ici 3 critères de recherche et pour chacun de ces critères, nous allons créer une colonne sur le fichier excel.

Sur la colonne, il faudra donc associé le mot clé à la localité et/ou le métier et/ou le type de contrat.

De cette façon, nous créer un une base de données nous indiquant la liste des localités les plus recherchés, les métiers les plus demandés et enfin les types de contrats les plus recherchés.

2) Analyser les terminlogies récurrentes :


On pourra également sur la liste de mots clés trouver des occurrences spécifiques qui se répète dans les recherches utilisateurs. L'exemple le plus courant est le "pas cher" que l'on retrouve souvent en e-commerce.

Dès fois ces terminologies qui complète le mot clé sont très importantes dans une stratégies SEO pour pouvoir optimiser efficacement le balisage.

3) Faire votre mindmap :


Une fois l'intégralité des mots clés catégorisés, la création d'un mindmap via des outils tels que mindmeister devient possible et généralement le travail peut se faire très rapidement si la catégorisation a été bien faite.

L'outil mindmeister est très simplement d'utilisation et permet de schématiser la structure du site qui doit correspondre à vos catégories.

Il est important d'éviter de laisser des mots clés non catégorisés cat cela sous entend que nous les excluons de la stratégie finale.

dimanche 13 août 2017

Quand faut-il ouvrir un blog en parallèle de son site business ?

De nombreuses marques et sites e-commerce ouvrent un blog mais on constate très souvent que ces blogs souvent peu performants par rapport au site principal et sont progressivement délaisser faute de trafic et de rentabilité.

Dans cet article, nous allons passer en revue quelques questions essentielles concernant l'ouverture d'un blog en complément de son site business.

Les questions à se poser avant d'ouvrir un blog :


Mon blog a-t-il un potentiel SEO sur mon secteur d'activité ?


Avant même de songer à l'idée d'ouvrir un blog, la première chose à effectuer est une étude sémantique complète qui permettra de mesurer le potentiel SEO du blog. Il faut bien se rappeler qu'un blog ne se positionnera pas (ou très rarement) sur le même type de requête que le site business. Les requêtes avec intention d'achat par exemple ne seront pas exploitables avec un blog et il faudra donc se tourner vers des mots clés où la demande essentiellement informationnelle. La question donc est de savoir si ces requêtes existe sur votre domaine d'activité (ce qui n'est pas toujours le cas).

Cette à cette question que l'étude doit répondre en premier pour nous confirmer l'intérêt d'initier ce chantier. Si la part de requêtes informationnelles est trop faible, l'intérêt du blog devra être remis en question.

Combien de contenus seront nécessaires pour couvrir l'univers sémantique ?


Il arrive très souvent que dans certains domaines, seulement une poignée de contenus assez complet permettent de couvrir l'ensemble des requêtes informatives. Ce type de constat remet nettement en question l'utilité du blog versus quelques pages statiques placées à un endroit stratégique sur le site principal.

Les mots clés ciblés vont-ils permettre de convertir ?


Cette question n'est pas forcément simple dans tous les cas mais il reste intéressant d'y réfléchir. Etant donné que les requêtes ciblés auront un simple objectif informationnel, ont-elles véritablement un potentiel à générer un trafic qualifié ?

Je pense de mon point de vue que cela dépend des sujets. Si on prend l'exemple du sujet "comment choisir une pompe à chaleur ?", on imagine qu'il plus de potentiel conversion que le sujet "comment fonctionne une pompe à chaleur ?"

L'approche éditoriale de l'article peut aussi jouer son rôle, car on peut via un contenu informatif mettre en avant un ou plusieurs produits et si cela est bien fait, on peut davantage qualifier le trafic généré.

Les questions à se poser avant la conception du blog :


Quand on a confirmé l'intérêt d'ouvrir un blog dédié reste quelques sujets à définir :

Que choisir entre le sous-domaine, le domaine dédié et le répertoire ?


Un blog pourra être intégré de 3 façons différentes :

En sous domaine : blog.monsite.com
En domaine dédié : www.monblog.com
En répertoire : www.monsite.com/blog/

Très clairement, dans de nombreux cas je recommande le choix du répertoire car cela apporte de nettes avantages en terme de popularité. Le blog profitera ainsi pleinement de la popularité du site principal contrairement aux autres méthodes qui nécessiteront des actions de netlinking dédié.

Comment identifier les contenus à écrire en priorité ?


Sur la base de l'étude sémantique, un plan d'action éditorial doit être établit pour identifier les sujets de contenus prioritaires et qui doivent être abordé dès le lancement du blog. Il est en effet inutile d'écrire des sujets sans intérêt SEO car nous savons qu'ils ne seront pas performant. Il faut donc traiter la liste de mots clés et en découler des sujets d'articles qui seront à traiter par niveau de priorité.

Quelle taille d'article dois-je prévoir ?


Pour les contenus à potentiel SEO : il faut rédiger autant que possible et on peut se donner une estimation en allant tout simplement voir les concurrents qui se positionnent déjà sur le mot clé ciblé. Certains sujets peuvent exiger des contenus pouvant aller jusqu'à 15 000 signes et avec un placement de mots clés stratégiques bien évidemment.

Pour les sujets d'actualités à faible potentiel et qui serviront simplement à alimenter le blog, un article court suffira.

Comment organiser mon blog ?


Le problème majeur de beaucoup de blog est qu'ils fonctionnent souvent comme des flux d'articles qui s'enchaîne où ces derniers finissent par tomber dans les profondeurs du site.

Pour un sujet d'actualité sans potentiel SEO, cela ne pose aucun soucis. En revanche pour un article stratégique cela pose un véritable problème et c'est la structure du blog qui sera déterminante sur ce point.

Pour bien organiser un blog et mettre en avant vos contenus SEO, il faudra ces éléments : des rubriques dédiées, des tags ou encore des regroupement d'articles sous forme de dossier. Nous analyserons ce point plus en détail dans un prochain article mais l'objectif est que le flux continu d'articles n'entrave pas à la bonne accessibilité des contenus SEO.


dimanche 23 juillet 2017

Maillage interne : réduire le nombre de liens sortants par page

Les optimisations liées au maillage interne sont essentielles pour un bon référencement sur Google et cet axe d'optimisation passe généralement par 3 grands types d'actions :

 1 - Réduire le niveau de profondeur du site
 2 - Proposer plus de liens vers les pages que l'on souhaite référencer
 3 - Réduire le nombre de liens sortant sur ces mêmes pages.

De nombreuses techniques existent pour générer plus de liens vers les pages stratégiques mais le 3ème point relatif aux liens sortant est à prendre tout autant en considération.

Quelques astuces pour réduire le nombre de liens sortants sur une page :


1 - Créer un menu de navigation spécifique pour les pages  :

Les liens du menu de navigation principal et surtout ceux fonctionnant avec un mega dropdown, propose un grand nombre de liens sortant et bon nombre de ces liens sont souvent peu utiles pour le référencement. Pour un site ayant de nombreuses pages corporate (présentation de la société, coordonnées, emploi, ...) il est généralement peu utile de proposer ces liens sortant sur l'ensemble des pages et surtout sur celles que nous souhaitons référencer.

Il peut être intéressant donc de construire une version réduite du menu de navigation qui sera utilisé pour toutes les pages à objectif SEO.

 2 - Supprimer des liens du footer ou sitewide :

Même cas de figure ici avec des liens généralement répétés sur l'ensemble du site et généralement à faible intérêt SEO (mentions légales, CGV, ...), autant de liens

 3 - Eviter les liens externes / partenaire autant que possible :

Lorsqu'ils ne sont pas nécessaire, les liens externes sont à éviter.

A noter que Wordpress propose des solutions simples dans son interface pour générer de nombreux menus/footer que l'on sélectionne au moment où l'on créé la page.

Attention à bien conserver une stratégie de liens contextuels utilisant des ancres :


Quand on a réduit au maximum le nombre de liens contextuels, il ne faut pas hésiter à rajouter des liens contextuels optimisés qui serviront au référencement d'une autre page.

L'idée n'est donc pas de supprimer tous les liens mais d'orienter Google et la popularité transmise par les liens entrants vers les pages que l'on souhaite référencer.



samedi 8 juillet 2017

Pourquoi l'expérience utilisateur est-elle importante pour le SEO ?

Lorsque vous engagez une nouvelle campagne de référencement pour un site venant de se lancer, la stratégie SEO se résume souvent en 2 grands chantiers :


 - De la création de landing page : Page produit et catégorie pour un site e-commerce et des pages de contenu plus basique pour un site proposant des services ou de l'information.
 - Du netlinking dans le but de mieux faire face à la concurrence

En travaillant sur ces 2 axes, on arrive en quelques mois à faire émerger un site sur un certains nombre de requêtes SEO et si le travail est bient fait, certaines de ses positions vont même atteindre la première page de Google voir le TOP 5.

Il arrive fréquemment que ces pages atteignant le TOP 5 rechute après quelques semaines et retombent en 2ème voir 3ème page.Si vous rencontrez ce cas de figure, vous pouvez d'ores et déjà suspecter un problème d'expérience utilisateur sur vos landing pages.

Comment l'UX peut-il affecter votre référencement ?

Le but de Google étant de proposer des résultats de qualité, il ne serait pas pertinent pour lui de proposer des pages peu travaillés et ne proposant des pages optimisé juste pour le SEO.

Une page atteignant le TOP et susceptible de générer du trafic sera donc analyser sur la base de KPIs liés à l'expérience utilisateur comme par exemple le temps passé sur la page ou le nombre de pages vues sur le site.

En résumé, plus l’interaction de l'utilisateur avec la page est excellente, mieux la page se positionnera.

Ici, on est donc plus sur des critères d'optimisation sémantique ou de popularité auquel de nombreux site vont se limiter lorsqu'ils vont travailler leur référencement.

Quelques exemples d'optimisations liées à l'UX : 

  • La mise en page pour une lecture plus facile (éviter les blocs de textes long et mal aérés)
  • L'utilisation de média de qualité et propre au site (Eviter les images fotolia par exemple)
  • Pour les articles très long, une structure claire et concise (on doit pouvoir comprendre le texte en ne lisant que les intertitres). L’utilisation de fonctionnalités pour faciliter la lecture ne peuvent que jouer un rôle important (sommaire en début d'article, bouton pour masquer un paragraphe de texte, utilisation de listes à puces numérotées...). 
  • L'utilisation de formats spéciaux adaptés pour répondre efficacement à l'utilisateur 
Il ne faut pas oublier que la réponse n'est pas nécessairement chez les concurrents. Il arrive fréquemment qu'un benchmark concurrentiel n'apporte que très peu d'informations pour l'UX et c'est là que peut être la difficulté de ce travail.


dimanche 18 juin 2017

Améliorer les performances de votre site sur Wordpress

Diagnostiquer des problèmes de temps de chargement, on sait le faire simplement grâce à des outils comme https://gtmetrix.com/

Le soucis c'est qu'une fois que l'on a diagnostiquer les problèmes, reste encore à les résoudre et les préconisations fournis par l'outil ne sont pas simple si l'on a aucune connaissances techniques des solutions proposées.

Dans le cas où l'on passe par Wordpress, une alternative simple s'offre à nous et il s'agit des plugins.

En effet, une belle panoplie de plugins existent et permettent de résoudre une bonne partie des problèmes identifiées par les outils d'analyse.

Voici ceux que j'ai pu trouver jusqu'à maintenant (je ne les ai pas tous testé), la plupart sont uniquement en anglais et nécessitent quelques précautions d'installation car des problèmes peuvent survenir sur le site après installation (il faut bien lire les avis).